Les chroniques de sang

Alors voila, c'est une histoire qui a pour theme mon perso (bha oui elle super jolie mon nelf ), mais avant de vous devoiler mes long moments d'inaction au travail (et oui faut bien que je m'occupe je me fais tellement c....r au boulot), j aimerais savoir pas mal de chose : J ai l ambition de retranscrire les combats épiques de la guilde et pour ca, j aurais besoin de d'info sur vos perso, du genre nom de famille, pourquoi vous avez rejoin la guilde etc...
Mon petit roman avance: j ai fait un prologue, et j ai bientot fini le chapitre premier ou on voit Ashael et Erwine faire connaissance au Cratère Un'goro, le suivant montre Ashael rejoignant la guilde de l oiseau éternelle.
Hop je me tais, sinon la surprise ne seras pas total......

alors les enfants du phenix sont né après la mort de la guilde les anges de la mort ou ete la majorité des 60 qui sont dans la guilde bad faz val Aé fara choc moi .... je dois en oublier
erwine n'est venu que bien plus tard lvl 32 il me semble (merci le site a faz)
enfin voila quoi cette guilde n'est pas si vieille que sa mais commence a faire sont peit chemin

en bref la famille flood ...
a ce soir ig
kiss

Et voila, l'histoire commence^^
Dsl pour l'attente mais avec le boulot je n'ai pu terminer avant.
Bref, voila l'histoire, bonne lecture



Prologue :

Le soleil commença sa longue descente derrière la chaîne de montagne séparant Désolace et les Montagnes de Feu, décorant de flammes le décor environnant. Pourtant, mon âme est agitée; quelque chose dans l’air retient mon attention, je ne saurais dire ce que c’est, mais cette sensation est trop forte pour être simplement ignorée.

Il faut dire que la journée fut longue et surtout riche en rebondissements.
Dès les premières lueurs de l’aube, les Hordeux sont passés à l’attaque.
Divers rapports d’éclaireurs annoncèrent la venue d’un important groupe composé d’Orcs et de Trolls venue du sud, et, malheureusement, la cité d’Astrannar ne se compose que de peu de personnes, hormis les gardes de la ville, et défendre la ville en telle position de faiblesse relève plus du miracle que de l’exploit.
En omettant les gardes, notre défense se compte sur les doigts d’une main : une prêtresse elfe, un jeune paladin, un voleur particulièrement bruyant (un comble), ainsi qu’un mage gnome.
Mes prières à Elune ne furent pas exaucées : le message envoyé plus tôt à mes compagnons ne fut pas entendu, et je me résolus à défendre chaque centimètre de ma terre natale jusqu’à mon dernier soupir.
L’attaque fut brutale, et les deux premiers gardes du pont Est tombèrent en premier, et une profonde et lourde clameur monta des rangs ennemis qui chargèrent les premiers elfes à portée. Une flèche siffla et vint se planter dans mon épaulière, ce qui me décida à engager l’ennemi. Le premier à subir ma colère fut un mage mort vivant, un souffle plus tard et sa tête fut détachée de ses épaules, je fus sur le deuxième ennemi avant même que le corps de ma première victime ne touche le sol. Gardant un œil sur mes compagnons, je vis que le mage gnome lançait sorts sur sorts, mais ne se rendit pas compte qu’un énorme orc l’avait contourné. Le malheureux n’eut pas le temps de souffrir : son regard stupéfait sur l’énorme pointe jaillissant de sa poitrine ne dura qu’un bref instant avant de basculer en avant. Le rugissement d’un Tauren me tira de ma prière, et son attaque me stupéfia, à tel point que je n’eus pas le temps de me protéger. Légèrement sonnée, je ne pus que me défendre en attendant une ouverture, mais les renforts ennemis se firent de plus en plus pressant et un deuxième ennemi se joignit à la mêlée. A deux contre un, le combat tourna en ma défaveur.
Mais, grâce a Elune, un bouclier de lumière m’enveloppa, ce qui me rassura : notre prêtresse n’avait pas rejoint nos ancêtres et son aide me fut précieuse.
Redoublant d’ardeur, ma lance trouva le flanc du Tauren qui s’écroula bruyamment, et la masse du deuxième hordeux rebondit sur le bouclier de lumière qui s’estompa instantanément. Comprenant que je n’avais plus le droit à l’erreur, j’esquivai le coup suivant et contre attaquai violemment, un peu trop peut-être : Le hordeux fut projeté en arrière, juste au pied d’un nouveau groupe qui me toisa , la rage écumant sur les lèvres.
C’est alors que tout bascula : une violente tempête de flammes s’abattit subitement sur nos ennemis et une douce chaleur calma nos blessures…les cris de fureur qui se firent entendre m’étaient familiers.
Ne prenant pas la peine de me retourner, je chargea sans hésiter les Hordeux les plus proches et la mêlée fut sanglante, frappant de droite comme de gauche. Plusieurs de mes blessures étaient profondes, mais je ne voulais point céder.
Et c’est avec un soulagement certain que je vis mon vieil ami se joindre à nous, son marteau toujours aussi étincelant.
Tholgrim me dévisagea et se mit à rire bruyamment à gorge déployée, comme pour se moquer ouvertement de moi (ou de nos ennemis).
Sentant le combat tourner à leur désavantage, les Hordeux commencèrent à battre en retraite et les rares téméraires qui s’opposèrent a notre avancée furent promptement éliminés.

Tholgrim me rejoint, son rire toujours audible :
« - Belle journée, pas vrai Ashael ?
- En effet mon vieil ami, je suis heureuse de te retrouver en de pareilles circonstances, pour être honnête je m’étais résolue à rejoindre mes ancêtres aujourd’hui…
- Peut-être qu’ils ne voulaient pas te voir auprès d’eux justement…
- Grâce soit rendue à Elune…
- Allez viens à la taverne, nous avons à nous entretenir…
- A quel propos ?
- Tu le sauras bien assez tôt… ma jeune amie. »

Et c’est ainsi que je fus de retour à Désolace, accompagnée de mon vieil ami, en quête d’un artefact renommé situé dans les profondeurs de Maraudon.
Mais un sentiment d’inquiétude grandissant me poussa à le questionner :
« - Comment se fait-il que tu aies eu connaissance de cette artefact ?
- C’est un humain, que j’ai rencontré au Loc Modan, qui m’en a parlé, et selon lui cet artefact serait relativement puissant...Mais concernant la localisation dudit artefact, les choses se compliquent …
- C’est à dire ?
- Disons qu’il est relativement bien gardé…
- Allons-nous au-delà de difficultés surmontables ou bien est-ce le courage et la cupidité de ta race qui…
- Baisse d’un ton et n’emploie pas ce langage avec moi, oreilles pointues !! Votre sagesse est peut être légendaire, mais elle ne s’emploie pas forcément à bon escient !
- Pardon de m’être emporté, ami, mais j’ai un pressentiment assez fort pour la suite des événements…
- Allons, n’est-ce pas toi qui m’as confié ton envie de devenir un jour une tueuse renommée ? Une guerrière aussi forte que belle, crainte de tous et respectée des autres ? Ne serait-ce que des paroles, jeune guerrière ?
- Non, paladin, mon sentiment n’a pas changé, mais la sagesse me fait comprendre qu’un combat perdu d’avance ne mérite pas d’être engagé, à moins de vouloir mettre un terme prématuré a sa vie.
- Allons, ne parle pas de cette façon. Ton inquiétude est louable, Ashael, mais injustifiée. Et puis il te faudra toute ta concentration une fois que nous aurons pénétré dans cet endroit. Alors cessons ces propos, et entamons notre ascension.
- Qu’Elune nous soutienne et nous protège.
- Et que la Lumière divine nous guide. »



Chapitre 1 : Une rencontre inopinée

Une douleur, non pas physique, mais plus profonde et plus douloureuse que toutes les blessures que j’ai pu subir jusqu’à présent m’assaille. Les yeux hagard et les membres comateux, je marche sans but à travers une jungle humide et verdoyante. Je me suis demandé à plusieurs reprises où mes pas m’ont conduit, dans quel but j’ai atterri dans cet endroit préhistorique… Peut être pour me réfugier, retrouver l’instinct et la rage qui m’ont fait défaut à Maraudon… Et qui m’ont fait perdre le seul véritable ami que j’ai pu avoir depuis mon départ de Darnassus.
A cette pensée mon corps tremble et mon esprit s’embrouille à nouveau… Et une rage immonde s’empare de moi, noire, profonde, qui gagne en intensité de secondes en secondes, un goût de fer dans la bouche, une soif de sang intarissable… Ma vision devient rouge et les bruits s’amplifient autour de moi : chaque bruissement de feuilles, chaque battement d’ailes, chaque rugissement… Et l’odeur de sang toujours aussi présente…
Quelque chose m’observe, je le sais, mais ma rage ne me permet pas pour l’instant de faire le moindre mouvement.
Amis, ennemis ? Comment le savoir ? Dans l’état de folie dans lequel je suis, il m’est impossible de faire la différence…
Le sang, mon âme en est imprégné, il me faut assouvir cette soif de destruction, mon esprit n’est tourné que dans cette unique voie : tuer. Ma main ne desserre plus ma lance, mon cœur bat tellement vite que j’ai la fausse impression de le voir faire onduler ma pansière…
Un rugissement féroce brise le silence environnant, et une ombre charge dans ma direction.
Est-il seul ? Sont-ils plusieurs ? La seule chose dont je sois sûr, c’est que ce n’est pas amical…
A cette pensée, la folie contre laquelle je luttais finit par m’envahir complètement : Je ne suis plus rien, si ce n’est que rage, haine, instinct à l’état brut ; je ne suis plus maître mais esclave de mes actes.
Le Ravosaure me charge violemment, ses deux pattes antérieures en avant ; un cri inhumain me sort de la gorge et je me vois bondir vers lui, aveuglé de colère et de rage, la lance en avant.
Le choc est violent, la griffe droite du Ravosaure me laboure le bras, et pourtant aucune douleur ne me parvient, je vois aussi très nettement ma pointe de lance rentrer comme une pierre dans l’eau dans le ventre du Ravosaure, et je sens les côtes se briser comme des branches d’un arbre trop vieux.
Le cri que pousse l’énorme dinosaure m’est presque inaudible, tellement la folie accapare mon esprit, mais il ne l’est pas pour deux de ses congénères : Arrivant à toute vitesse, le plus proche me projette en l’air en direction d’un énorme rocher, mais mon corps anticipe le choc, et d’un mouvement aussi fluide que le vent, se retourne et prend appui des deux pieds sur la roche, se projettant en direction de l’infortuné expéditeur.
L’impact est particulièrement violent : le Ravosaure n’ayant pas réagi assez vite, il ne peut esquiver la lance qui s’enfonce dans son crâne et le cloue au sol, dans un bruit d’os et de muscles déchirés. Le deuxième Ravosaure, venu en renfort, se précipite à son tour, et referme sa mâchoire sur mon bras gauche, je sens alors mon gant de plaque se fissurer au fur et a mesure que la pression s’intensifie.
Bien que sous l’emprise de la folie, la douleur commence à se faire ressentir ; et avant que je réfléchisse à une solution pour me dégager, mon corps réagit et se projette à nouveau en avant, rentrant davantage mon avant bras dans la gueule du Ravosaure.
Sous la force brute de mon geste, le dinosaure bascule en arrière et se retrouve sur le dos, mes deux genoux lui écrasant le cou. Ayant lâché prise, je me vois prise d’un rire qui ne fait que s’amplifier alors que mes mains s’emparent de la mâchoire du dino. Le rire laisse place à un hurlement de fureur pendant que mes mains forcent cette mâchoire qui résiste quelques instant, mais qui cède dans une explosion de sang et de lambeaux de chair gluante.
Couverte de sang, l’esprit embrumé et la vision trouble, je reprends peu à peu le contrôle de moi-même.
La douleur, silencieuse jusqu'à présent, revient brutalement comme une pluie d’été : par flot de plus en plus violent.
Je ne suis plus que souffrance : chaque mouvement me fait tituber, et chaque perte d’équilibre me fait perdre davantage de sang ; mes bandages ne suffisent pas à arrêter les multiples hémorragies dont je suis affublée et la chaleur environnante associée aux odeurs fortes de végétaux me torturent l’esprit.
Un léger bruit d’eau devient l’unique repère pour mon esprit, et je me dirige vers celui-ci, toujours titubante.
Chaque pas m’arrache un gémissement de douleur, et après avoir contourné un arbre gigantesque, une rivière paisible apparaît à mes yeux ; c’est avec beaucoup de difficultés que je me rafraîchis et nettoie mes plaies.
Adossée contre un arbre, je tente de comprendre les raisons de cette … perte de contrôle.
Ma sœur, plus érudite que moi, m’a parlé un jour d’une malédiction, que notre race est maudite et porte quelque chose en elle depuis que nous avons quitté notre royaume éternel et perdu notre immortalité, mais mes souvenirs sont flous, et la seule chose dont je me souvienne c’est un nom …Illidan.
Un bruit de pas étouffé me tire de mes réflexions, et mon premier réflexe est de camoufler ma présence, après la violente altercation avec les trois dinosaures, mon corps et mon esprit ont plus que jamais besoin de repos…
C’est alors qu’apparaît une petite silhouette, une jeune humaine, mage à en croire ses habits…qui pour contraster avec la jungle environnante fredonne une chanson dans une langue qui m’est inconnue.
Aussi étonnant que cela puisse être, cette mage se poste quasiment devant moi, l’air sûr et confiant :
« - Je savais les elfes énigmatiques, mais de là à croire que je pourrais être une menace pour vous, ce n’est que trop d’honneur, guerrière.
- …
- Hé bien, faut-il en plus que je précise mes intentions ? Soit… Mais tout d’abord cessez de vous cacher je vous prie, si quelqu’un me surprend à vous parler de cette façon, il pourrait croire que je m’adresse à cet arbre…Soit dit en passant, l’expérience pourrait être amusante…
- Veuillez excusez ma prudence, mage, mais j’avoue avoir paniqué à votre approche…
- C’est bien la première fois que l’on me répond ceci…
- Ce ne pas vous que je crains, mais plutôt mes réactions…
- …
- Excusez mon impolitesse, je me nomme Ashael, guerrière du royaume de Darnassus, honorée de faire votre connaissance, mon nom elfique serait imprononçable pour votre race.
- Enchantée, Ashael, je me nomme Erwine de Niver, mage de la resplendissante cité de StormWind, et j’avoue solliciter l’aide de votre bras, guerrière…
- Ma foi, une fois rétablie de mes blessures, je puis être en mesure de vous aider…
- Est bien occupons-nous de vos blessures, comme cela nous pourrons faire connaissance le temps de votre rétablissement. »
Le sourire chaleureux de cette jeune humaine était pour moi un réconfort inespéré au milieu de cet endroit inhospitalier, et la douleur lancinante qui obnubilait mon esprit sembla me quitter petit a petit…
Mais qui aurait pu croire que de cette conversation anodine, le cours de mon destin allait être profondément bouleversé ; que la rencontre avec cette jeune mage allait transformer indubitablement ma voie, La voie du Sang… ?

la suite la suiite

golhiate a écrit:

alors les enfants du phenix sont né après la mort de la guilde les anges de la mort ou ete la majorité des 60 qui sont dans la guilde bad faz val Aé fara choc moi .... je dois en oublier

OUI, tu m'oublie moi !! pfff c'est démoralisant.

Sinon GG à toi Yoshi, franchement pas mal ^^

oki alors GROS bisous ezec : )

AH ben quand même !! Merci, vous êtes des amours lol

et moi je t 'adore ...

Pour répondre à l'impatience de certains (Ils se reconnaîtront ), voila le chapitre 2.
Bonne lecture! Et un peu de patience, l'histoire continue...

Chapitre 2: Première Alliance

Une pluie particulièrement dense nous entoure depuis ce matin, faisant rafraîchir la température de la jungle. Le seul problème, c’est que notre vision est devenue bien limitée.
En route depuis l’aube, ma nouvelle compagne et moi-même recherchions un cimetière de dinosaures, réputé pour leurs ossements très durs, ainsi que pour les cristaux de puissance, nécessaires à la confection de certaines armes.
Malheureusement, le climat se joue de nous, et nous voilà isolés dans cette île de verdure, avec aucun point de repère visuel.
Mais cela n’a pas l’air d’affecter Ewine qui, depuis le petit matin, ne fait que fredonner une chanson du folklore humain. Etrangement, l’air de celle-ci me fait penser à une complainte elfique, « Les Sentiers de la Montagne Brumeuse », mais bon, peut-être est-ce l’envie de revoir ma sœur qui me fait penser à ça.
Je suis tirée de mes souvenirs par Erwine :


« - Ashael, puis-je vous poser une question ?
- Je vous en prie…
- Notre première rencontre remonte à quelques jours, 4 pour être précise, et je suis étonnée de ne voir aucune armoiries de guilde ou appartenance à un groupe, ni aucune référence à un ami quelconque dans nos discussions …
- En quoi cela vous intéresse, Mage ?
- Hé bien, une elfe aussi belle et puissante que vous mérite de se faire connaître, ne croyez-vous pas ? Et puis, à en croire mon expérience, une guerrière est toujours utile au sein d’un groupe…
- …
- Et puis, au vu de la force que vous avez déployée contre les ravosaures, ainsi que votre manière particulière de vous battre, je suis étonnée de vous voir en un seul morceau…
- …En quoi est ce remarquable ?
- Mais… Ashael, ne vous rendez-vous pas compte ? Exploser la boite crânienne d’un ravosaure à mains nues, faire preuve d’une vivacité et de réflexes hors du commun, parvenir à vous soustraire de la mâchoire de ce dino, alors que les dents de ce Ravosaure étaient plantées profondément dans votre bras ! Pour ne rien vous cacher, je suis perplexe, et soit tout ce que j’ai étudié sur les elfes à l’école de magie est faux ou douteux, soit…
- Soit je vous cache quelque chose…
- …oui. Comprenez-moi, Ashael, notre ordre parcours le monde depuis sa création, et relate toutes informations susceptibles d’intéresser nos dignitaires. La force et la détermination dont vous avez fait preuve montrent que vous êtes un cas remarquable…
- …
- Et à en croire votre réaction lors de notre première rencontre, vous avez conscience de cet…état particulier qu’est le vôtre.
- Que souhaitez-vous de moi, mage Erwine, je veux dire réellement ?
-…c’est à dire ?
- Si je dois prêter attention à vos dires, vous me sembler assez bien renseignée à mon sujet, et cela sous-entend une chose : que vous me connaissez depuis plus longtemps que 4 jours. Il est possible que je vous cache quelque chose, c’est dans la nature même de ma race, mais l’attrait que font preuve les humains pour les choses « supposées » remarquables est dangereuse : le passé porte les stigmates des nombreuses erreurs de votre race, Mage Erwine. Et je n’aime pas trop les complots ou autres messes basses alors cessons d’essayer de noyer le Murloc et … »
Un éclair tomba, tout proche de nous, suivi quasi-instantanément d’une explosion assourdissante, ce qui coupa court au débat.
Ce que je vis, l’espace d’un instant, me laissa bouche bée.


« - Ashael…que vous arrive-t-il ?
- Erwine, voyez-vous un abri, assez proche ?
- Oui, il y a un amas de rocher un peu plus loin à notre droite, mais que…
- Silence ! Ecoutez-moi bien, une chose immense s’approche de nous, et semble ne pas avoir remarqué notre présence, alors nous allons nous réfugier avant que cette chose nous fonde dessus, et nous empêche de terminer notre…explication. »

Erwine comprit que le temps n’était plus à la discussion. Sans plus chercher de détails, elle se hâta de rejoindre l’abri de fortune. Lui emboîtant le pas, je regardais autour de nous, inquiète : Un repli hâtif, un terrain boueux, une visibilité inexistante et le bruit incessant des intempéries.
Autant de facteurs qui peuvent aussi bien nous aider que nous nuire.
Je rejoignis Erwine, appuyée contre le rocher le plus imposant :


« - Qu’avez vous vu pour que nous nous replions de la sorte ?
- Quelque chose de gros, de très gros, et vu la forme, je pencherai pour…
- Le roi Mauch !!!!
- … ?? Pardon ??
- C’est une ancienne race de saurien, qui fut chassée autrefois par les aventuriers pour l’exploit que représente sa mort, mais depuis plusieurs décennies, le nombre de morts significatif que fit l’un deux repoussa l’ardeur de beaucoup…
- Il est si puissant que ça ?
- C’est une euphémisme : attendez de le voir et vous comprendrez… »

A dire vrai, je ne pensais pas que telle créature existait, mais lorsque je le vis de mes yeux, force fut de constater qu’il était bien réel.
Un mastodonte ! Sûrement à cause d’un lien de parenté lointain, il ressemble de beaucoup au Ravosaure, si ce n’est qu’en taille, poids, puissance…bref… tout était multiplié en plusieurs fois. Ce qui m’impressionna le plus fut sa tête : deux yeux cruels, rendus quasi-minuscules par une mâchoire disproportionnée. Des dents de la taille d’un homme. Une multitude de balafres et de cicatrices…
Je comprends l’exploit et l’honneur que peut tirer un aventurier d’un tel trophée…
Un frisson, partant de la nuque, me traversa tout le corps…Etait-ce de l’excitation ou bien…
En tout cas, ma main trembla légèrement sur la hampe de mon hast.


« - N’y pensez même pas, Ashael… me fit Erwine avec un sourire en coin.
- A quoi ? Fis-je, l’air faussement surprise.
- Vous avez émis la possibilité d’engager un affrontement direct avec ce saurien
- …Heu, pff, c’est-à-dire que…
- Le combat ne durera que deux secondes : une seconde chacun pour se faire avaler
- … J’envisageais seulement 2 possibilités : La première c’est que ce saurien ne nous voit pas et passe son chemin, la deuxième est qu’il nous voit et…
- On fuit.
- Heu… ce n’est pas exactement le terme auquel je pensais… »

Erwine me regarda, quelques secondes seulement, et explosa subitement de rire

« - Décidément Ashael, j’ai connu quelques guerriers, et vous êtes vraiment un cas à part !
- Content que cela vous fasse rire, fis-je un peu vexée »

Notre ami le Saurien, se rapprochant de plus en plus de notre position, s’arrêta subitement et huma l’air à plusieurs reprises : Il avait faim, et cherchait de quoi se nourrir.
La pensée qu’une humaine et une elfe lui serviraient bien d’entrée me traversa l’esprit, mais ce que je vis du coin de l’œil me rassura : Un troupeau de Kodos.
Une idée me vint subitement à l’esprit.


« - Dites-moi Erwine, les Kodos sont bien des herbivores ?
- Heu… oui, mais je ne vois pas en quoi cela pourrait nous aider…
- Hé bien, vous allez comprendre… »

Après une rapide explication de mon plan, Erwine ne put s’empêcher d’émettre quelques critiques (surtout au niveau de la réussite dudit plan), mais je la vis en même temps amusée par l’idée.
C’était déjà ça.


« - Bien, je suis prête…
- Je suis parée également » me souffla Erwine.

Quittant l’abri de fortune, nous nous dirigeâmes vers le troupeau de Kodos en prenant soin de rester hors de vue et dans le bon sens du vent de notre ami le saurien.
Après quelques détours, nous plaçâmes le troupeau de kodos entre nous et le prétendu souverain.
La deuxième partie du plan pouvait commencer…
Après un signe de la tête à Erwine, celle-ci commença son invocation, ses mains se remplissant de flammes ardentes, et une voie anormalement grave sortit de ses lèvres.
Une fraction de seconde plus tard, un véritable mur de flammes s’éleva devant nous, entourant le troupeau de kodos…ou presque : une partie du cercle ne s’était pas embrasé et une porte de sortie providentielle se dessinait.
Les kodos commencèrent à paniquer, mais restèrent outrageusement immobiles, ne cherchant pas à s’enfuir…Ma foi, il fallait bien que cela cloche quelque part…


« - Et maintenant ? me reprocha Erwine.
- Je ne vois pas d’autre solution… » lui dis-je en me levant.
Ne prêtant plus attention a ce que disait Erwine, je sautai à travers le mur de flammes, la chaleur se fit intense l’espace d’un instant, et c’est avec soulagement que je retrouvai la pluie de l’autre coté du mur…et me retrouvai nez à museau avec un énorme kodo qui me fixait bizarrement.
L’effet de surprise passée, je me plaçai à l’opposée de l’ouverture et adressai une courte prière à Elune…avant de pousser le cri le plus terrifiant qu’il m’ait été donné de produire depuis bien longtemps.
Les kodos les plus proches s’enfuirent exactement par là où je le voulais : par la sortie délibérée qu’avait laissé Erwine, et qu’ils empruntèrent sans demander leur reste.
Les membres du troupeau que mon cri n’avait pas atteints emboîtèrent le pas de ceux qui étaient effrayés.

Les pauvres.

Les kodos s’enfuirent en ligne droite, écrasant roches et végétaux avec fureur pour tomber dans les pattes du Roi Mauch. Celui-ci poussa un tel rugissement que je compris que mon plan se déroulait comme prévu : affamé comme il l’était, notre cher monstre se rua sur la viande fraîche que l’on venait de lui servir.
Les murs de flammes s’estompèrent et Erwine me rejoignit avec un sourire radieux :


« - Et bien, je ne pensais pas un jour devenir cuisinière pour dinosaure affamé.
- Je ne sais pas cuisiner...
- C'est ironique, Ashael…
- Vraiment ? »
Nouveau regard d'Erwine et nouvelle crise de rire de sa part.

Décidément, le rire et la bonne humeur sont deux atouts qu’Erwine ne se prive pas d’utiliser…Bien que j’éprouve la désagréable sensation d’être la cible de ses moqueries...

Nous regagnâmes le camp sans difficultés, bien qu'à plusieurs reprises le rire d'Erwine brisa le silence de la jungle (si on veut bien admettre que le mot silence s'applique ici), et ce n'est qu'une fois arrivées au camp qu'Erwine me dit une chose qui ne me laissa pas indifférente:

« - Au fait il faut que je vous présente quelqu’un...
- Ha... Qui est-ce?
- C'est un elfe du nom de Golhiate, et je pense qu'il serait intéressant que vous fassiez connaissance...
- Pour quelles raisons ?
- Oh, ne vous inquiétez pas, il n'y aura pas de problème.

Des problèmes... Pourquoi me parle-t-elle de problèmes?

oui tient donc je suis pas un problème

Belle histoire! vivement la semaine que tu puisses "bosser" dessus...

Des noms de famille? ah oui! je me suis penché sur le registre de l'ecole que j'avais récupéré lors d'une quete il y'a tres longtemps... alors voyons ça... Les enfants du phenix:

Aéïlyss (alors elle c'est son nom, chacun l'appelle comme il veut, par exemple bateau, ou moteur...)
Alasthor Boyaux (c'est pour ça que golhiate a voulu m'epouser...)
Aldebarane Orexik (faut pas se fier au nom, en fait elle mange tout le temps...)
Ashael Ménerve (ça c'est parce que c'est un fille...)
Badien Stable (le jour c'est un voleur du nom de Badcall Girl...)
Erwine Vitro (en ce moment elle nous la joue plutot in vivo...)
Faramire Aculeu (sisi je vous jure c'est impressionnant!)
Faz Tico (histoire de voir s'il peut me mettre une malé qui m'enlèvera toutes mes malé, je suis gaté en ce moment...)
Goldarak Hététagranmer (alors lui faut pas l'emmerder, ou alors faut etre plusieur..)
Golhiate akamin armé (eh oui il a 2 noms, mais t'inquiete pas irl c'est beaucoup plus compliqué...)
Jeanjean Passédémeyer (c'est celui qui meurt en boucle pour sauver spookie, c'est souvent tres marrant)
Mistinguette Lastarlette (toujours rigolotte, jamais stressée, mais faut pas la brusquer...)
Spookie kaétinlalumièr (ouais parce qu'elle a peur du noir...)
Ysillian Ticon (j'aime bien l'appeler Ysillian Carton, il se transforme parfois en palouf du nom d'Ezec Eskitariv)

Voila y'en avait jadis au moins 2 fois plus, mais leurs noms n'apparaissent plus sur le registre, comme si un phenix les avait gommé avec ses plumes, ça fait des ptits trous c'est tres jolie, meme que si on regarde a travers, on voit....................blablabla...........
Quant a moi tu l'auras compris, je parle trop, ça me joue beaucoup de tours :tongue:

ptdr Alasthor !!

trop fort

Allez un petit interlude, pour augmenter un peu le suspense
J'en connais un qui va me maudire.....
Au fait, Seras est mon reroll prêtre, mais dans mon RP, c'est la soeur cadette d'Ashael

Interlude : L’Amour d’une Sœur

Une nouvelle matinée se lève, englobant Teldrasil de ses nombreuses couleurs chatoyantes.
Les nuances ocre et or filtrent paresseusement à travers les feuilles, habillant les bâtiments immaculés de Darnassus de couleurs précieuses. La ville semble sortir d’un rêve, dont on souhaiterait ne jamais se réveiller.
Le plus impressionnant est sans aucun doute le Temple de la Lune, où les rayons de soleil englobent toute la salle, ne laissant aucune zone d’ombre.
Assise au pied d’un des piliers du temple d’Elune, je me surprends à apprécier cette matinée ensoleillée, les chants des prêtres remerciant au nom d’Elune cette nouvelle journée mêlés au son harmonieux des oiseaux y étant pour beaucoup.

« Darnassus est un endroit magnifique, pensais-je, mais notre ancienne cité me manque… »
Fermant les yeux, je revois notre ancienne cité, ses longues allées d’ivoire, les tours de magie incandescentes, les bâtiments immaculées, l’air respirant la quiétude avec un soupçon de magie…
Je me revois, enfant, accompagnant Ashael à la recherche de dragons et autres créatures monstrueuses, les jours étaient paisibles et nous inventions des histoires pour nous imaginer que nous étions des héros de l’ancien temps, qui n’avaient pas peur du rêve cristallin, et qui affrontaient la mort et ses disciples en rigolant…
Notre jeunesse et notre gaieté n’avaient d’égale que notre ignorance.
Lorsque les Deux Fois Nées attaquèrent notre ville, nous n’étions pas prêts.
La plupart des enfants arpentaient les rues comme à leur habitude, les adultes vaquaient à leurs occupations habituelles, et peu d’elfes savaient ce qui allait nous arriver. Cet humain, Arthas – que son âme ne trouve jamais le repos – trahit son peuple pour une cause futile, et attaqua notre ville pour son pouvoir magique unique : le Puits des Lumières.
Les cris des elfes se répercutaient dans la ville, suivis d’hurlements inhumains, d’explosions, de flammes, de putréfaction, d’épées s’entrechoquant.
Cachées dans les arbres millénaires (notre ancienne cachette favorite), nous vîmes amis, compagnons, professeurs et parents mourir sous nos yeux, et la seule chose que nous pouvions faire était de pleurer pour le salut de ces êtres disparus, et de prier Elune pour le notre.
Ce n’est que bien plus tard, lorsque la plupart des mort-vivants quittèrent la ville, qu’Ashael décida qu’il était temps de fuir, et m’entraînât de force hors de notre cachette.
Mes yeux, rougis par les larmes, ne croyaient pas ce qu’ils voyaient : Des corps d’elfes déchiquetés, de la pourriture sur les bâtiments, une odeur de mort presque palpable...

Je pensais être en train de rêver, que tout ceci était un de me plus horribles cauchemars.
Mais c’était la réalité, dure et cruelle…

Nous avons passé la plupart du temps à nous cacher, esquivant les rares morts vivants qui arpentaient la ville sans but, en quête de chair fraîche.
Après de longues heures, le hasard fit que nous parvînmes au Puits de Lumière, avec pour objectif de prendre la porte sud et de nous cacher dans le Domaine des Druides.

Et c’est là que nous les vîmes.

Leurs corps rendus méconnaissables par la pourriture, mais le blason de notre famille décorait leurs habits… Nos parents…
Les larmes me revenaient et des sanglots m’échappaient, mais Ashael me calma et me rassura du mieux qu’elle pouvait, jusqu'à ce que les hurlement des goules retentissent…

« - Seras… Seras ? »
Ce fut la prêtresse de mon Ordre qui me tira de mon cauchemar.
« - Excusez mon absence, Grande Prêtresse, de vieux souvenirs obscurcissent mes pensées.
- Chassez ces pensées, Seras, un prêtre doit toujours être maître de son esprit, car c’est sa plus redoutable arme…
- Oui, je comprend…Que me voulez-vous, Maîtresse ?
- Une lettre vous est parvenue, elle vient de la cité des nains, d’IronForge
- Mais qui peut bien me… »
Je reconnus instantanément l’écriture, et mon cœur s’emplit de joie.
« - Bien, je vois que l’auteur ne vous est pas inconnu, retrouvez-moi au Temple une fois que vos affaires personnelles seront réglées.
- Bien, Maîtresse, merci… »

Quelle coïncidence, pensais-je, cette lettre tombe à point nommé pour me faire oublier les mauvais souvenirs de notre enfance…
Abandonnant la quiétude du temple, je me dirigeai vers l’enclos aux tigres, mon endroit favori de Darnassus.
Assise à coté de l’enclos, je m’empressai d’ouvrir la missive de ma sœur…Voilà bien longtemps que je n’avais pas eu de ses nouvelles…
Dévorant les mots, je la relis plus d’une fois pour être sure de son sens…
« Non…Oh Elune, dites-moi que ce n’est pas vrai… »
Quittant précipitamment l’enclos (ce qui fit sursauter le tigre le plus proche de moi), je courus aussi vite que possible en direction du Temple.

Le cauchemar de tout à l’heure n’était pas une coïncidence, c’était plutôt un avertissement…
Les larmes me perlèrent sur les joues, et la peur trouva refuge dans chaque parcelle de mon corps.
« Non, je ne tiens pas à te perdre une seconde fois…Plus jamais je ne veux revivre çà…Il faut absolument que je fasse quelque chose…Elune, je t’en supplie… »

La lettre d’Ashael glissa de la poche de Seras au moment même où celle-ci entrait dans le Temple. Elle virevolta quelques instants puis s’immobilisa au pied d’un des piliers secondaires.
Les derniers mots de la lettre, incompréhensibles pour toute autre personne que Seras, était écrits hâtivement, comme sous l’effet de l’angoisse…

« Ça a recommencé Seras, j’ai peur, j’ai très peur. »

***

Voila le chapitre 3, en espérant que certains ne me disent de suite « la suite!!! »
Patientez, j ai de trop bonnes idées pour la suite...

c quoi sa il est ou mon chapitre

Mais tu comprends rien toi! a la fin du chapitre 2 dame erwine va lui présenter un certain golhiate; et là elle ecrit une lettre à sa soeur pour lui dire qu'elle t'a vu, que c'est horrible et qu'à cause de toi ses cauchemards recommencent! Mais t'inquiète, Seras va defendre sa frangine et à 2 elles vont te faire bouffer du gnome jusqu'a ce que t'eclate! mouahaha oups désolé j'ai raconté la fin ................
Merci en tout cas ashael pour ces jolies histoires, j'ai laissé tomber mon roman pour lire le tien, alors ne menage pas ta plume

clair que ta une putain de prose mon pote ^^

mais moi je veut mon chapitre sinon je sors pheny

alors alors pas d'effet a c jeune c plus ce que c'était

golhiate a écrit:

alors alors pas d'effet a c jeune c plus ce que c'été

mouarf mais que vien faire l'été la ici^^

(allé gol fait un effort même moi je fait pas autant de faute et pourtant tu peut demander à faz j'en ai bouffé des 0^^)

voie pas de quoi tu parle ^^